Illustration peinture Myriam Cauvin
Dernière exposition de l’année, le Spaziu Pasquale Paoli, espace culturel communal, accueille Izabella Belcarz, Myriam Cauvin et Michel Baroso à partir du 9 octobre 2017.
Horaires d’ouverture : tous les jours de 9h30 à 11h30 et de 14h à 17
Izabella Belcarz : cette artiste d’origine polonaise installée depuis quelques années en Balagne, a trouvé sa voie dans la linogravure. Un parcours étonnant pour cette jeune femme qui évoque
volontiers l’influence de son père, que l’on retrouve dans ses toiles : « Je me souviens encore de la photo d’une machine que m’a montré mon père, ingénieur de métier. Mon aventure avec des mécanismes variés a commencé à ce moment-là. A l’époque j’étudiais les beaux-arts à l’université de Cracovie et déjà les formes des grues, pelleteuses et autres rouages attiraient mon regard. Ensuite, je suis tombée sous le charme des mécanismes de vieilles locomotives que j’ai pu notamment découvrir dans un musée de Chabowska en Pologne». Un regard qui témoigne d’un univers intérieur où la magie de l’enfance opère toujours, conférant aux objets une dimension jusque-là inconnue.
Myriam Cauvin : peintre, coloriste, Myriam Cauvin a fait ses études aux Beaux-Arts de Dijon. Elle se revoit étudiante « dévorant avec passion les enseignements qui allaient me guider dans ma vie d’artiste ». « Telle une évidence, un acte libérateur, éveiller l’espoir, raviver la mémoire… je peins. » « Longtemps réfugiée dans un monde plutôt onirique, je réalisais intuitivement mes toiles
au gré de ma fantaisie. Le choix de la peinture à l’huile, des médiums, des pigments et du sujet… les enfants, sont une évidence ». Pluralité des modèles pour n’en faire qu’un, l’enfant heureux.
Michel Baroso : ce balanin pur jus peint depuis plus de 30 ans dans son atelier de Fiuminale à Monticello. Michel Baroso se définit comme un autodidacte, un expérimentateur.
« Je n’ai pas suivi la voie académique» déclare-t-il « J’avance dans la peinture sur le chemin de mon existence, de mes joies, de mes rencontres, de mes difficultés, de mes doutes ».
Il évoque son parcours : « La peinture marque une rupture entre deux vies. Ma vie d’avant, celle du “Système” et celle d’aujourd’hui ici en Corse, comme un retour aux sources ».
Et sur son regard d’artiste, ses sources d’inspirations, il dit : « J’ai appris à regarder dehors : la mer, les pierres, les paysages. Puis j’ai regardé autour : les gens, les choses. Et je n’ai plus
rien vu, si ce n’est le mouvement, la matière et la fusion d’ensemble des couleurs, des couches qui se superposent. J’ai libéré mon geste. Il m’a fallu plus de 15 ans pour oser ».
Ci-dessous, oeuvres de Michel Baroso et Isabella Belcarz