Il a soulevé des inquiétudes sur la rédaction de la convention liée à l’acquisition des parcelles, soupçonnant une médiocrité ou un possible vice caché. Ses principales questions portaient sur le financement des parkings et des bassins de rétention, initialement à la charge du promoteur selon le permis de construire. « Madame Bastiani, sans vouloir entrer dans la polémique, j’aimerais être positif pour cette Ville. Mais vous savez très bien que ce dossier, le dossier Nepita, est un problème pour vous. Tout d’abord, pour rappel, l’opposition qui siégeait en septembre 2022, me semble-t-il, vous a attaqué, justement sur ce projet, sur l’accès à l’information de la sphère municipale, à l’époque, si les souvenirs sont bons, par rapport au logement primo accédant lié à cette promotion. C’est en partie votre réponse qui à l’époque, avait fait que j’avais décidé, octobre 2022, exactement le 10, de mettre un terme. Parce que mon espérance envers cette mandature avait touché fin par rapport à la réponse que vous avez apportée, certes, à ces attaques de l’opposition un peu virulentes, mais votre réponse de l’époque n’était pas en adéquation avec mes valeurs, avec mes principes, avec mon éthique, et surtout cette fameuse phrase de la liste de Schindler, qui m’avait, à l’époque, complètement paru hors sol. Toutefois, aujourd’hui, mon questionnement porte sur la rédaction de la convention que vous avez portée. »
Madame Angèle Bastiani a réfuté l’existence de tout problème, affirmant que la polémique venait de l’opposition. Elle a défendu le projet en soulignant qu’il permettrait à 80 familles d’accéder à des logements. Elle a insisté sur le caractère juridique et légal des conventions, précisant que la commune se chargerait de l’entretien des bassins de rétention. Quant aux parkings, un local pour les poubelles serait aménagé sur la parcelle, maintenant propriété de la commune.
Marie-Josèphe Capinielli a complété en demandant des précisions sur les responsabilités de construction des bassins de rétention, initialement prévues pour le promoteur selon le permis de construire. Madame Bastiani a confirmé que la construction des bassins était à la charge du promoteur, la commune assurant seulement l’entretien.
Benjamin Genuini a apporté des clarifications juridiques, indiquant qu’il n’y avait aucune obligation pour la commune de construire les bassins de rétention, ces derniers étant déjà inclus dans les prescriptions du permis de construire. Il a insisté sur l’absence de coût supplémentaire pour la commune au-delà de l’entretien. « Je n’ai pas encore ouvert la bouche ; si vous voulez vous pouvez monopoliser la parole il n’y a pas de problème. Je vais juste répondre sur une chose. Il y a un projet d’acte notarié, qui est annexé à votre convocation municipal comme vous avez pu le voir. Est-ce que, dans ce projet d’acte, mon éminente consœur à ma droite, Marie-Josèphe Capinielli l’aura noté, il n’y a pas, un article qui, comme ça peut exister, stipule qu’il y ait un bassin de rétention qui soit fait par la commune, financé par la commune. Ça pourrait être le cas. On pourrait parfaitement le définir. Relisez bien cet acte. Relisez bien cet acte. Les parcelles sont cédées à l’euro symbolique on peut polémiquer longtemps. Et il n’y a pas d’obligation qui est faite dans cet acte à la commune de faire un bassin de rétention.
Ensuite, second volet. Le second volet, c’est ce permis de construire. C’est une décision administrative qui, effectivement, autorise le promoteur à construire, sous certaines conditions, en respectant, évidemment, les plans, en respectant notre arrêté, et en respectant les prescriptions de cet arrêté. Il n’est pas question, par cette déclaration, de revenir si ça a été autorisé par un terme construit.
Si le promoteur veut même faire un modificatif, une demande de modificatif, on l’inscrira. La décision qu’on va prendre là, c’est simplement d’autoriser le gouverneur à signer là, dans quelques temps, le temps qu’il soit fait, et là qu’il soit, définitivement, révisé, et le gouverneur aura le temps, évidemment, de faire son travail. J’ai un peu de mal à saisir la polémique. »
Ces échanges ont permis de clarifier que l’acquisition des parcelles à l’euro symbolique incluait des obligations d’entretien pour la commune, sans impliquer de construction supplémentaire de la part de cette dernière. La polémique soulevée par Pierre-François Bascoul a été dissipée par les explications fournies par Madame Bastiani, Marie-Josèphe Capinielli et Benjamin Genuini, confirmant que les procédures respectaient les normes légales et n’imposaient pas de charges financières inattendues à la commune.