Cimetière
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Un peu d’Histoire…
Le premier Cimetière de L’Ile Rousse a été aménagé sur la route de Calvi entre Fornole et le quartier Fecciaja supranu. Il ne datait que de 1791 car la commune avait dû attendre d’être une Paroisse pour pouvoir ériger son propre cimetière ; auparavant seuls les « Membres de la Société Pieuse de l’Immaculée Conception » pouvaient se faire enterrer dans les caveaux de la petite Eglise du Scalu aujourd’hui disparue et qui était située près du môle actuel. Cette église disposait de deux « depositi » : « deposito degli uomini » et « deposito delle donne ». Les autres défunts étaient enterrés dans les cimetières ou les couvents des villages voisins (Monticello et Santa Reparata) d’où ils étaient généralement originaires.
De ce cimetière d’abord agrandi en 1810, abandonné en 1863 pour le cimetière actuel, il ne subsiste plus aujourd’hui que cinq très belles et imposantes chapelles et une sépulture plus modeste, édifiées par les premières grandes familles établies dans la cité.
Notre cimetière … depuis 1863
Quand sous le Second Empire, en 1863, l’extension de la cité de l’Ile Rousse nécessita la création d’un nouveau cimetière – le premier étant devenu trop petit – la municipalité et son maire Sébastien Piccioni optèrent pour un terrain plat au lieu dit « Fecciaja » ; ce terrain présentait l’intérêt d’être à l’extérieur de la ville, comme la loi l’exigeait mais aussi à une distance raisonnable qui permettait à la population de suivre les convois funéraires à pied.
Le plan de ce nouveau cimetière est celui d’une imposante « croix latine » délimitée par de hautes murailles, alors que les allées intérieures dessinent une « croix d’Anjou » appelée aussi « croix de Lorraine » : la croix d’Anjou, était à l’origine, un reliquaire qui contenait un fragment de la vraie Croix.
Le cimetière un peu d’histoire…
« Les cimetières sont pour les vivants, pour ceux qui aiment à se souvenir de leurs morts… Ils sont aussi le reflet d’une société, de ses modes...